Le Sergent Fernand SCHINCARIOL

Ce soldat est présent sur le monument aux morts de la Commune de Lespinasse.

Celui-ci est inscrit par erreur dans la liste des hommes morts aux
combats lors de la grande guerre de 1914-1918.


Durant l’année 2018 des recherches furent entreprises :

Contacts avec les aînées  de notre village afin d’obtenir  quelques informations… En fait,  peu d’éléments….  Il semblerait   que Fernand SCHINCARIOL se soit engagé dans l’Armée Française, peut être à la lecture des affiches de propagande qui « fleurissaient » nos communes dans l’après-guerre. Une courte formation, puis Il est rapidement affecté en INDOCHINE  (VIETNAM actuel). Décision faisant suite à une déception amoureuse selon les dires de certains (deux témoignages confirment ces faits). Il s’agissait d’un garçon avec un passé d’action, de voyage, d’une jeunesse volée par la dureté et violence de la vie sous l’occupation Allemande. Ce que nous allons découvrir…..

Recherches dans les communes, archives, etc…

Il apparaît que ce jeune homme habitait chez ses parents dans l’ancienne rue principale, aujourd’hui « l’impasse du Boulodrome ». Leur petite demeure se situait à quelques pas de l’ancien café. (Habitation toujours existante).

Sa mère Clémence, Marie-Louise LAMBALLAIS (1) est née dans une petite famille d’ouvriers à MOISDON LA RIVIERE, petit village de la Loire-inférieure (aujourd’hui Loire Atlantique) arrondissement de Châteaubriant, le 14.11.1896. Fille de Pierre Marie et de Lucie Marie Palierne, Ses parents se marièrent au village le 19 avril 1890.

Clémence a 24 ans, le 26 Novembre 1922, lorsqu’elle donne naissance au petit Fernand, Clément, Marie-Joseph LAMBALLAIS dans la commune de Moisdon La Rivière. Le père ne le reconnaitra pas… Le garçon naitra vraisemblablement dans la maison familiale.

Clémence est « fille-mère », situation difficile à vivre entre les deux guerres et tout particulièrement en milieu rural où les regards, les médisances fusent de toute part !

Après quelques années nous retrouvons sa trace à FENOUILLET (Haute-Garonne)

Le 31 janvier 1939, Clémence a 42 ans, son fils 17 ans.

  

A Fenouillet, un dénommé Guérin SCHINCARIOL (2) né à San Piédro di Féletto (Province de Trévise) en Italie  le 20 juillet 1900, (fils de Dominique et de Anna Salvador, tous deux cultivateurs en Italie (3) reconnait son fils Fernand. L’acte de reconnaissance est signé Schincariol « Guérino » et non Guérin….

Dès lors il ne porte plus le nom de LAMBALLAIS, mais de celui de SCHINCARIOL.

Le 11 Septembre 1939, Clémence, Marie-Louise LAMBALLAIS, 42 ans, épouse à la Maison commune (Mairie) de Fenouillet le nommé Guérin SCHINCARIOL, alors âgé de 39 ans. Il ne sera pas fait de contrat de mariage.

Ces deux actes sont signés par M.Alexandre OLIVES, Maire de la commune de Fenouillet.

La France entre en Guerre contre l’Allemagne…

A la  mobilisation générale d’août 1939, la famille est installée, au hameau du «  Bocage » à Fenouillet.

Nous la retrouvons après la guerre de 39/45, installée à LESPINASSE.

Clémence, estimée de la population,  ménagère, se fait employer comme servante ou cultivatrice « à la saison » dans plusieurs familles de Lespinasse.

Présentée comme une femme gentille, au physique mince, plutôt petite, toujours active, marchant vite, toujours pressée, travailleuse, avec un caractère « bien trempé », vêtue le plus souvent de vêtements sombres.

Son mari Guérin ? … peu d’information… Il travaillait dans les fermes, métairies de la région comme ouvrier agricole dans le maraichage, dur à la tâche avec une forte addiction à l’alcool. (Propos recoupés par plusieurs témoignages).

 

Fernand Lamballais devenu Schincariol est rattrapé par le conflit mondial !

Du 14 Novembre 1942 au 26 Juin 1943, il sert dans les « chantiers de jeunesse » puis c’est la déportation au « service du travail obligatoire » (STO).

Il n’en reviendra que le 16 Mai 1945. Il a alors 22 ans. (Source : Fiche matricule n° 06146)

Le jeune homme est basé dans la 1ère réserve le 7 Octobre 1946. Le 13 Octobre 1950, il s’engage pour trois ans devant l’intendant militaire de Toulon (Var) avec une affectation au 4e RIC (Régiment d’infanterie Coloniale). Puis celui-ci ratifie un contrat le 21 octobre 1950.

Le 31 Mars 1951, c’est la nomination de 1ère classe. Très motivé, volontaire, le 10 Avril 1951, il obtient le grade de Caporal.

Quelques mois après, le 5 Novembre 1951, il est dirigé vers Marseille (Bouches du Rhône) .Le 8 novembre 1951 il obtient le grade de Caporal-Chef alors qu’il vient d’embarquer sur « le Pasteur », navire à destination de l’Indochine. (4)

Après un mois de navigation, le 7 Décembre 1951, il est débarqué à Haiphong (Cap St Jacques), port du Tonkin (Région la plus au nord-est de l’Indochine. Cette dernière, jouxtant la très dangereuse frontière Chinoise où le Vietminh préparait ses attaques). La région a un manque crucial de soldat de terrain. Dès son arrivée, il est immédiatement affecté au 32e BMTS (Bataillon de Marche de Tirailleurs Sénégalais) matricule : 848885. 

Sur le terrain des opérations, le 1er mai 1952, alors qu’il commande sous les ordres d’un Officier un peloton de Tirailleurs Sénégalais , il est nommé sergent pour sa bravoure et son comportement exemplaire. Il intègre alors le corps des sous-officiers.

Son Bataillon (le 32e BMTS)  est positionné dans le secteur côtier d’Haiphong Nord.

On le retrouve ensuite dans la région très montagneuse de TAM-DAO, recouverte d’une jungle difficilement pénétrable, non loin de la frontière Chinoise au Nord Tonkin. C’est une région très dangereuse au nord de la ville d’Hanoi où les attaques Vietminh sont fréquentes. Leur mission est d’assurer la protection de nombreux postes, s’opposer et combattre l’ennemi qui intervient en grand nombre, de façon violente, imprévisible pour s’emparer de la « position ». Soumis aux harcèlements, tirs, attaques, de jour comme de nuit par des commandos Vietminh aguerris avec une parfaite connaissance du terrain montagneux, jungle inextricable des calcaires de coxa, marécageux, humide, tropical .Il s’agit d’opérations de guérilla que les soldats Français retrouveront en Algérie dans d’autres circonstances.

Fernand, Schincariol, ce garçon de Lespinasse meurt pour la France le 19 décembre 1952 à Phuong dans la province de Phuc Yen au Nord TONKIN, Il venait d’avoir 30 ans  (Cause du décès : Tué en service par une mine.  N° matricule au corps : 848885.)

 

Circonstances de sa mort :

Excellent sous-officier, dynamique et consciencieux qui a toujours donné entière satisfaction dans les différentes missions dangereuses qui lui furent confiées.

Fernand est tombé victime de son devoir en installant un champ de mines autour du poste de PHUONG LA (Tonkin) Nord-Vietnam actuel, le 19 décembre 1952. Fernand venait de mettre toute son équipe composée de soldats Africains à l’abri pour procéder seul à l’amorçage des mines. (sources : extrait du Décret en date du 19 mai 1953 signé à Paris le 19 mai 1953 par le Président de la République Vincent AURIOL).

Fernand, Schincariol est décoré de la Médaille Militaire avec attribution de la Croix de Guerre des Théâtres d’ Opérations Extérieurs avec Palme.

Son corps sera rapatrié en France dans un cercueil zingué, plombé, puis rendu à ses parents. Celui-ci restera exposé dans le hall d’entrée de la maison familiale (toujours existante, rue de Boulodrome à Lespinasse) Afin que parents et ami(e)s, viennent se recueillir. (Information recueillie auprès  d’aînés du village)


Il est aujourd’hui inhumé dans le tombeau familial situé dans le cimetière de Lespinasse.

                                                                                                                        

 

 

 

(1) Clémence Lamballais est née les 14 novembres 1896 à Moisdon-La-Rivière en Loire Inférieure, aujourd’hui  département de la Loire Atlantique. Elle sera baptisée en l’église de son village.

Ses parents sont Pierre Marie Lamballais né en 1866, il est décédé le 5 janvier 1935 à l’âge de 68 ans (sera inhumé au cimetière du village le 7 janvier 1935) Cet homme, père de Clémence avait les cheveux châtain clair, yeux gris taille 1,62 m, profession Carrier. Dispensé du service Militaire son frère étant décédé sous les drapeaux… (extrait livret militaire N°1271 de 1886 ) . Sa mère Lucie Marie Palierne est née en 1866 et décédera en 1950 à l’âge de 83 ans. Le couple a eu sept enfants : Marie, Lucie, Félicité Lamballais, née en 1891, décédée en 1974  à l’âge de 83 ans, Henriette, Marie, Françoise, Lamballais, née en 1893, date du décès ignoré. Eugénie Pierre Marie Lamballais, née en 1894, décédée à l’âge de 48 ans en 1942. Louis, Henri, Marie,Eustache, Lamballais née en 1900 ,décédée à l’âge de 34 ans en 1934, Agnès, Lucie, Lamballais, née en 1904, date du décès ignoré. Lucie, Marie Lamballais, née en 1907, décédée à l’âge de 60 ans en 1967. (Sources AD Loire Atlantique)

 

Clémence, veuve Schincariol décédera hospitalisée à l’ancien hôpital de Purpan, avenue Cassetelardit à Toulouse (Haute-Garonne) le 8 mai 1976. Elle était retraitée, domiciliée 12, rue du Boulodrome à Lespinasse. (locataire de Mr Henri Santistéva)

Son décès est transcrit le 8 mai 1976 sur la déclaration de Mr Henri Santistéva, exploitant Agricole, domicilié rue du Boulodrome à Lespinasse. (Acte N°4).

 

 

(2) Guérino, Schincariol est né le 20 juillet 1900 à San piétro di Féletto (Italie), il est cultivateur installé dans la région Toulousaine . Celui-ci a demandé sa naturalisation. Il obtient  la nationalité Française en 1939. Son prénom est «  francisé », Il se prénomme à présent Guérin. Naturalisation parue dans le Journal Officiel de la République Française le 16 juillet 1939 Article 1er par application de l’article 6 du paragraphe 1er de la Loi du 10 aout 1927. (Source : JO ).

 

(3) Jusque dans les années 1970, le terme « agriculteur » était peu usité, auparavant le mot « cultivateur » était couramment utilisé.

 

(4) La Guerre d’Indochine est souvent qualifiée de « guerre oubliée » par les contemporains (1945-1955), il s’agit pourtant d’un conflit majeur de notre Histoire, premier frémissement de la décolonisation, guerre froide devenue brûlante, violente, qui apparait dès la fin de la seconde guerre mondiale. Etape importante non seulement pour la France, mais également pour le monde. Pour certain, cette guerre était une lutte contre le totalitarisme communiste et la barbarie, et pour d’autres elle n’était qu’une guerre impérialiste et coloniale. Ces soldats partagés entre la France qui leur demandait de se battre en Indochine et une France qui ne voulait pas en entendre parler malgré des combats très meurtriers, violents de part et d’autre . Situation qui va se reproduire en Algérie dès 1956, juste après la fin de la guerre d’Indochine qui fit près de 500.000 morts.

La bataille de Diên biên Phu du 12 mars au 7 mai 1954 fut décisive. Souvenir tragique pour les Français. Elle se déroula dans le nord du Tonkin, non loin de la frontière Chinoise. 53 jours de lutte à mort entre 14.000  soldats Français et 100.000 combattants Vietminh. Elle fit près de 3000 morts ou disparus dont 4400 blessés côtés Français. 8000 morts et 15.000 blessés côté Vietminh (source du service Historique des Armées). Sur les 10.300 soldats prisonniers Français internés dans les camps Vietminh du nord Tonkin, très peu survécurent aux conditions effroyables qui leurs étaient infligées.

 

« Anecdote dramatique »

Pour venir à bout des paras qui tenaient la position (Dieng bien Fu), les soldats du Général Giap (Vietminh) ont creusé un étroit boyau de plusieurs dizaines de mètres sous le poste de Commandement Français. Puis en rampant, au bord de l’asphyxie, ils ont glissé une tonne d’explosif qu’ils ont fait sauter, pulvérisant le PC et ses occupants… Aujourd’hui du blockhaus en béton, il ne subsiste qu’un cratère de dix mètres de profondeur. Quant à ses occupants. « Des crânes et des ossements de soldats Français, il y en a un peu partout disséminés dans le sous-sol de la ville » explique Cyril Bondroit, fondateur de la maison d’édition Indo-Edition et auteur d’ouvrages historiques de référence sur la guerre d’Indochine.

15.000 corps de soldats de l’Armée Française sont toujours au Viêtnam. Des corps sont régulièrement rapatriés en France à destination du Mémorial des Guerres d’Indochine à FREJUS (Var) où sont inhumés près de 20.000 corps.

A l’automne 2018, le premier Ministre est venu en visite au Viêtnam. Il est également venu se recueillir au petit mémorial en compagnie de deux Vétérans. A cette occasion, une vingtaine de corps de soldats Français sont revenus en France (Source : Journal L’express).

 

Le plus grand nombre de militaires Français : Officiers, sous-officiers, hommes du rang se trouvaient à l’arrière des combats dans les services, administrations, logistiques éloignés des conflits. Pour un « temps ». Lorsque le Général Leclerc, puis le Général de Lattre de Tassigny ont assurés le commandement, un certain nombre de militaires-fonctionnaires furent envoyés dans la jungle au contact du Vietminh. Les militaires au contact du Vietminh étaient pour une certaine majorité des Régiments de la « Légion Etrangère », soldats de toutes nationalités devenus Français en intégrant cette Arme d’exception que l’on retrouve aujourd’hui dans les conflits actuels (Afghanistan, Mali, Syrie etc…) Sur le terrain se trouvaient des unités commandos, parachutistes etc… Unités composées d’hommes aguerris, d’expérience, pour certains ayant participé à la libération de la France jusqu’en Allemagne au sein de la 1ere Française. Certains survivants seront ensuite affectés en Algérie où les évènements prennent de l’ampleur. Se trouvaient en Indochine des Régiments composés de soldat des colonies, Marocains, Algériens, Tunisiens, qu’ils soient Tabors ou Goumiers, Africains des pays d’Afrique de l’ Ouest regroupés sous le titre de «  Tirailleurs Sénégalais ».

La devise de ce 32e bataillon en dit long sur le courage, la détermination des hommes qui le composait : GROGNE et FONCE !

L’insigne, un Ecu en métal doré dont la partie supérieure épouse la forme d’un demi-cercle, dans lequel sont gravés en creux le sigle et le numéro de l’unité « 32 BMTS » au centre de l’écu, tête de panthère de profil, tournée vers la gauche, la tête se détache sur un fond de montagnes bleu foncé surmontées de nuages blancs). Sous la tête, en relief, un écu bleu foncé à une ancre de marine d’or. Au-dessus de l’écu, à gauche et à droite, trois tourelles dorées armées de canons, superposés et en relief. La base de l’écu se termine en pointe par un listel dans lequel est gravée la devise « GROGNE ET FONCE ».

 

GINO BONUTTI 
Il n’est pas utile de présenter notre ami Gino, artiste autodidacte qui depuis plusieurs décennies propose bénévolement des cours de sculptures aux jeunes et moins jeunes Lespinassoises et Lespinassois.

Il travaille le bois, le fer, tous matériaux ou objets trouvés ici ou là, qui entre ses mains prennent vie, apportent une âme.

Rien ne se perd, tout se récupère pour se transformer dans ses doigts d’or en œuvre d’art.

Son imagination est débordante, ne cesse de créer, inventer, reproduire. Il n’a pas attendu le 21° siècle pour recycler. Il est écologiste depuis son enfance et ce depuis les années 30.

Durant près de quarante ans, il a sculpté, tourné, soudé, découpé … Il  pouvait d’un vieil aspirateur récupéré créer un « tracteur agricole en maquette ».

Combien de fois n’a-t-il pas rendu service à quelqu’un du village pour dépanner, réparer un vieux moulin à café,  n appareil électro-ménager, etc…

 

Gino, est la mémoire vivante de notre commune, l’ensemble de ses œuvres est un conservatoire, une histoire précieuse à préserver.

Lorsque notre village n'était composé que de ferme agricole avec ses chevaux (années 1930)

Façade de la maison Albus (aujourd'hui "maison des jeunes" situé après la salle du canal des deux mers).

Cliché pris avant l'arrivée de la gare de triage soit après 1945.

Garage automobile PAILLAC.

Cliché pris au milieu des années 40. Se situait à la place de " la siesta" au bord de l'ex RN 20.

Orchestre " le joyeux tourbillon" qui faisait danser Lespinasse et les communes avoisinantes au milieu des années 30...

Un dimanche sur le cheval de mon grand père à la ferme de Lespinasse où j'habite toujours. J'ai aujourd'hui 83 ans !

Une des premières voitures de Lespinasse. Une CITROEN C4 produite de 1928 à 1932.

Ancienne épicerie-café située Rue du Boulodrome à Lespinasse.

Ouvriers agricole "binant" la terre dans un champs où aujourd'hui se trouve la salle du canal des deux mers. Au second plan nous découvrons la maison Albus (aujourd'hui maison des Jeunes). A gauche, derrière le petit bois se trouve l'ancienne route de Paris. A droite, est implantée aujourd'hui la gare de triage SNCF.

Cérémonie au monument aux morts avec une Renault 4CV, c'était dans le village, Route de Gagnac (ancien emplacement du monument aux Morts).

L'ensemble du personnel travaillant aux Anciens abattoirs de Toulouse. Le bâtiment des anciens abattoirs était gigantesque. Vous découvrez l'entrée principale entourée de deux immenses colonnes. Plusieurs Lespinassoises et Lespinassois étaient employés aux Abattoirs puisque l'entreprise se trouvait à deux pas au sud de notre village. Cet  ouvrage était situé à l'emplacement du grand dépôt de Géant Casino détruit en 2014  pour laisser place au  grand parking du nouveau complexe commercial de Géant Casino, en bordure de la RD 820 (ex RN 20).

Ancienne  carrière FANTINI située en limite de la commune de Lespinasse, côté Bruguières, dans le prolongement du chemin du Parc... Vous remarquerez que la société d'extraction de gravier avait un contrat avec la marque de camion BERLIET (dont le siège de l'usine était implantée à LYON 69) aujourd'hui disparue (camion identique à celui utilisé dans le film " le salaire de la peur" avec Yves Montand, Charles Vanel et Lino Ventura en 1953).

Plan de Lespinasse de M.Navarre.